Jour 8 / Plage de Palombaggia - Bonifacio


Jeudi 30 juin 2016
Nous quittons le camping Arutoli avec l'intention de préparer un minimum la voiture que nous devrons rendre le lendemain. Et oui, nous arrivons déjà au terme de ce magnifique road trip. Si quelques mois plutôt quand nous avons émis l'idée de nous rendre en Corse avec Vivi et Caro j'avais imaginé une telle expérience je crois que j'aurais demandé une rallonge sur la date du billet retour.

En attendant, il nous semblait primordial d'effectuer un lavage complet de la kangoo que nous avions mise à rude épreuve… entre son baptême dans le désert, les routes escarpées, nos retours les pieds plein de sable et j'en passe…
Franchement on voulait bien faire les choses, trop bien même ! On avait sacrifié une chaussette pour lustrer la carrosserie et acheté un super produit qui enlevait toutes les micros griffures. Jusqu'à là tout va bien.
On la lave, on l'aspire. Pas facile avec l'aspi d'extirper tout le sable dans la moquette. Et si on bougeait la voiture , ça irait peut être mieux ?
Marche arrière, voiture qui arrive sur la gauche… Et là c'est le drame ! Nous avons légèrement beugné la bagnole ! Catastrophe, on voulait la rendre comme neuve, on a fait pire que mieux !

Voilà comment à commencé notre avant dernière matinée sur place. Coup de panique quand on connaît le prix que ce genre d'incident engendre sur une voiture de loc. C’était sans compter sur la super assurance que nous avions contracté. Mais dans la précipitation nous avions un peu noirci le tableau et imaginions déjà le pire. Ah la la quand on y repense on en rit pendant 10 minutes (ajouté à cet épisode la remise du véhicule le lendemain matin par Virginie sur le parking de l'aéroport et là on m'a définitivement perdu dans un fou rire).


Direction l'incontournable plage de Palombaggia, qui est apparemment l'une des plages les plus connues de Corse, à juste titre. Elle s'étire sur près de 3 km. Elle se trouve en contre bas de la route, on y accède à pied en suivant un semblant de sentier parmi les pins faisant face à la réserve naturelle des îles Cerbicale. 


Le lieu fait vraiment rêver. L'eau est turquoise, et les poissons nagent à nos côtés. Il faut que j'arrive à faire quelques choses des vidéos que j'ai prises à la go pro pour vous montrer au moins ça ! 


On déjeune sur place les victuailles achetées en bord de route un peu plus tôt. On prend le soleil… bref tout baigne !! On en oublie d'ailleurs les coups de soleil… Je vous passe les détails du rendu sur Caro et moi mais, encore une fois, ça nous aura valu un bon fou rire en découvrant tout ça un peu plus tard au camping (le temps que ça ressorte encore plus).


Nous prenons la route pour Bonifacio par la N196 qui est un ligne droite. Tellement rare par ici.
J'ai beaucoup aimé cette ville, je m'y suis sentie instantanément bien. Pourtant le camping n'est pas le meilleure que l'on ait fait. Certes il est a l'entrée de la ville, mais nous avons moyennement apprécié le fait que les tentes soient reléguées au « second plan ». L'autre partie du camping réservé au chalet avait l'air clairement mieux lotis. Mais soit l'emplacement au pied de la paroi rocheuse avait son charme aussi.


A Bonifacio, l'incontournable est de faire les falaises de calcaire blanc. Sculptées par le vent et les embruns, elles abritent des calanques et des criques.
Nous avons arpenté l'escalier du roi d'Aragon. C'est une faille dans le flanc de la falaise, creusée d'un escalier de 187 marches. Le point de vue y est exceptionnel. L'eau et les fonds marins vus d'ici semblent être une peinture mouvante.


Ensuite nous avons prolongé la promenade jusqu'au cimetière marin. Ici les chapelles et épitaphes sont à l'image de la fortune de la famille qui y repose. Étonnamment je trouve les lieux agréables, la luminosité en fin d'après midi y est juste fabuleuse. Au détour d'une allée, on découvre des tâches de couleur au sol qui ne sont autres que le percement des rayons du soleil sur un discret petit vitrail.


Non loin se trouve l'ancienne caserne de la légion étrangère. C'est le seul monument gothique de toute la corse.



Proche de la chapelle Saint-Roch nous nous reposons à un bar donnant sur un petit terrain de pétanque, les anciens et plus jeunes jouent ensemble. La vue se dirige vers le sentier de Campu Rumanilu. Il y a l'air d'y avoir beaucoup de chemins de balade possible pour longer la côte. Apparemment découvrir les falaises par la mer est à faire aussi. Il faudra revenir…
Ce soir là nous choisissons un petit restaurant au pied d'une église. L'accueil est super et les plats délicieux. J'observe les enfants des terrasses voisines se retrouver sur le parvis et jouer ensemble. L'un échange sa mini voiture contre un vélo… Bref la vie est douce ici.





2 petits mots :

  1. J'ai encore rigolé toute seule en revoyant la scène de la voiture accidentée et la remise des clés, je m'en remettrai jamais je pense! Quel beau voyage j'ai fait avec vous, la suite d'une longue série je l'espère :-) La suite au Canada? Des bisous!

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    1. Mé-mo-rable ! C'est un mythe. Ces épisodes du voyage resteront gravés pour moi aussi !!
      La suite au Canada serait vraiment super...! Moi qui rêve aussi d'y mettre les pieds. Il faut que je vois avec mes congés d'été 😊

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